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" Pas de réussite sans échecs " --- François VOITURON








by ENJE
Enseignement du jeu d'échecs à l'école

Editorial



Paris, le 4 février 2012.


Pas de 
réussite
sans échecs

Dans l’inconscient collectif, le jeu d’échecs est considéré comme une curiosité, à la fois complexe et fascinante, essentiellement destinée à (ou pratiquée par) une élite.

Le match de légende qui a opposé l’américain, Bobby Fischer, au russe, Boris Spassky (le premier emportant le titre de Champion du Monde après 48 années de suprématie Soviétique), du fait de sa très large médiatisation liée au symbole que représentait cette confrontation EST-OUEST en pleine guerre froide,  a largement contribué à forger une image intellectuelle de ce jeu en le plaçant sur un piédestal.

C’était en 1972 !

Si la vocation du jeu d’échecs est de symboliser les systèmes politiques qui nous gouvernent, alors il est temps de le mettre au goût du jour, celui de la Mondialisation, des alliances, des métissages et des mélanges culturels.

Si, au contraire, sa vocation est d’être un jeu (reconnu en France à la fois par le Ministère des Sports et celui de l’Education Nationale), alors il est temps de le ramener de la perception que l’on en a, à la réalité de sa pratique, de son sommet imaginaire, à la rue ou plus précisément, les écoles et les clubs, mais aussi les places de village, les jardins publics, . . . .

En 2012, 40 ans après le choc des symboles, le jeu d’échecs déferle dans les écoles aux quatre coins de la planète. Ce n’est pas un hasard !

En effet, les qualités pédagogiques du jeu d’échecs sont reconnues.
  • Attention et concentration.
  • Jugement et prospective.
  • Imagination et prévoyance.
  •  Mémoire.
  • Volonté de vaincre et maîtrise de soi.
  •  Esprit de décision.
  • Logique mathématique et esprit de synthèse.
  • Créativité et organisation méthodique.


Aujourd’hui, l’échiquier n’est pas, ou n’est plus, le symbole des oppositions, des contraires et des combats. Il est l’Arlequin qui vit en chacun de nous, au sens donné par le philosophe Michel Serres dans le Tiers-Instruit. Il est devenu une métaphore du croisement, de l’acceptation de l’Autre.

Aujourd’hui, le joueur d’échecs n’est pas le personnage imaginé pas Stefan Zweig (qui lui aussi symbolise une opposition du passé, entre nazisme et humanisme). C’est souvent un retraité qui joue avec son petit-fils, des enfants ensemble, ou deux adultes après le travail, des adversaires de toutes races, confessions, position sociale, qui se serrent la main avant de jouer.

ECHECSINFOS souhaite donner un aperçu des initiatives prises ici ou là.
ECHECSINFOS souhaite rendre compte de l’histoire du jeu d’échecs au présent.



François Voituron  |  ENJE - Président

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