Le célèbre détective imaginé par Sir Conan Doyle en 1887 est aussi un
joueur d’échecs.
Du moins, l’est-il devenu au fil du temps et des adaptations.
1911
Le British Chess Bulletin publie la première incursion du détective dans
l’univers échiquéen avec The Mystery of the missing pawn (traduction
libre : le mystère du pion disparu).
1943
Dans le film Echec à la mort, inspiré de la nouvelle Le Rituel des
Musgrave, la clé de l’énigme est résolue à l’aide d’un échiquier figuré par le
carrelage d’un manoir avec des membres du personnel servant de pièces.
1965
Une courte nouvelle parue dans le Baker Street Journal, met en scène
Sherlock Holmes dans une simultanée contre 100 joueurs. Mais l’auteur est mal
renseigné et attribue les noirs au détective alors que par convention il doit
avoir les blancs.
1979
Le mathématicien Raymond Smullyan présente Sherlock Holmes en expert de
l’analyse rétrograde (où l’on déduit les coups qui précèdent une position sur
l’échiquier).
L’ouvrage édité sous le titre original The Chess Mysteries of Sherlock
Holmes est traduit chez Dunod en 1983 par Mystère sur l’échiquier avec Sherlock
Holmes puis, en 2005 chez Flammarion, par Sherlock Holmes en échecs.
2011
Sherlock Holmes atteint le niveau expert.
Dans le film Sherlock Holmes : jeu d’ombres, il dispute un blitz qui
se termine en partie à l’aveugle. Le mat intervient sur une attaque à la
découverte d’un Fou.
Elémentaire mon cher Watson ?
ECHECSINFOS à mené l’enquête sur cette partie hors norme.
Pendule à droite des blancs = faute (extrait vidéo 1)
Tour blanche en a1 qui apparait puis disparait (extrait vidéo 2)
Pendule à 1 minute en fin de partie après avoir marqué 4 minutes = faute
(extrait vidéo 3)
Au moins 3 plans impossibles (coups interdits) = partie perdue pour
le réalisateur !
Un échec de Sherlock Holmes - mai 1948
Titre original : La Face jaune (1893) regroupé dans les Mémoires de
Sherlock Holmes
Voir :