L’artiste suédoise Sinziana Ravini, installée à Paris, Maître de
conférence à l’Université Paris I, est fascinée par le jeu d’échecs.
Pour l’exposition-roman à la croisée de l’art de la littérature, de la
psychanalyse et de la politique The Chessroom, elle a voulu « intimiser
l’espace de l’exposition», en offrant aux visiteurs la possibilité de faire un
« jeu d’échecs métaphysique », filmé avec leur permission, dans une pièce
isolée, à travers une petite caméra sur le plafond, qui n’a enregistré que les
voix et les mouvements des mains. Moyen utilisé pour rester à la fois visible
et invisible, intime et anonyme.
L’artiste s’interroge aussi : L’art peut-il changer le monde ?
Nous nous posons (presque) la même question : Le jeu d’échecs peut-il
changer le monde ?
Vous pouvez découvrir le travail de l’artiste au Palais de Tokyo jusqu’au
8 septembre 2013 (The Black moon).
Voir aussi The Chessroom à l’Atelier Rouart.