Pour Emmanuel Kant (1724-1804),
philosophe allemand fondateur de l’idéalisme transcendantal et auteur des trois
Critiques (Critique de la raison pure, Critique de la raison pratique, Critique
de la faculté de juger), le Beau est ce qui plait universellement sans concept.
Cette définition s’oppose à l’art
conceptuel apparu dans les années 60 avec Marcel Duchamp (auquel nous
consacrerons un article) qui défini l’art comme une idée ou un concept.
Le photographe Indien, basé à New
Delhi, Vasu Agarwal, propose sur son site un jeu d’échecs conceptuel avec des
allumettes et des boulons. Dans le même esprit, à Londres, la
gallerie Libby Sellers proposait en marge des Jeux Olympiques de 2012, une
exposition d’échiquiers conceptuels. Cela donne, par exemple, une série de
poids sur un échiquier avec une balance en guise de pendule.
Nous glissons quelques visuels
abstraits pour tenter de marier le Beau et l’art conceptuel, au moyen du jeu d'échecs.
Gallerie Libby Sellers (Londres) Exposition d'échiquiers conceptuels |
Jeu d'échecs conceptuel par Vasu Agarwal |