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" Pas de réussite sans échecs " --- François VOITURON








by ENJE
Enseignement du jeu d'échecs à l'école

13 janvier 2013

Sexologie des joueurs d'échecs


Commençons par cette plaisanterie.

Des scientifiques passent une petite annonce et promettent une récompense pour tout donneur d’un cerveau. Un Belge décide de répondre mais il souhaite savoir combien ses héritiers vont percevoir. 
« Combien me donnez-vous pour mon cerveau ? »
« Combien en voulez-vous ? »
«  Ben, je ne sais pas. Combien avez-vous donné pour le cerveau de Einstein ? ».
«  1.000 dollars »
«  Ah bon. Alors le mien vaut beaucoup plus, il n’a jamais servi ! »



Et le cerveau des joueurs d’échecs, combien vaut-il ?
On l’ignore.

Par contre, comprendre le cerveau fait l’objet de recherches constantes.
Dernière trouvaille ?


Le cerveau des joueuses d’échecs ne fonctionne pas de la même façon que celui des joueurs d’échecs.


L’information scientifique nous est offerte par la Reine des échecs, Alexandra Kosteniuk, qui nous avait pourtant habitués à dévoiler d’autres parties de son anatomie.

Ce sujet est l’occasion d’exhumer un articlé signé en décembre 2006 qui présentait déjà le résultat de recherches effectuées à partir d’IRM de joueurs d’échecs (images par résonances magnétiques).
Dans les documents à lire, vous trouverez aussi un article du Monde qui révèle que le cerveau n’était pas conçu pour lire !

A lire et à relire, Stefan Zweig. Même si il déclare qu’il faut être un peu stupide pour jouer aux échecs ?!
Comment un homme doué d'intelligence peut-il sans devenir fou et pendant dix, vingt, trente, quarante ans, tendre de toute la force de sa pensée vers ce but ridicule : acculer un Roi de bois dans l'angle d'une planchette ? 

Pour l’heure, on lui préfèrera cette très belle citation de Wilhelm Leibniz que fait revivre le Club Echecs 16 au détour d’une news : « Les échecs sont utiles à l’exercice de la faculté de penser et à celle de l’imagination. Car nous devons posséder une méthode élaborée pour atteindre des buts partout où nous devons conduire notre raison ».