En 1860, Besançon est la Capitale
Française . . . de l’horlogerie.
La ville produira même jusqu’à 80% des
montres françaises en 1880.
Avec l’installation de nombreuses
entreprises, le besoin d’une main d’œuvre qualifiée est pressant.
Le 1er février 1862, une école municipale d’horlogerie ouvre ses portes. Elle compte 36 élèves. Au détour du XXème siècle, l’école municipale gagne en galons et deviendra école nationale en 1921.
En 1931, l’école partagera avec l’Institut
de chronométrie un bâtiment, aujourd’hui classé au Patrimoine du XXème Siècle, conçu
par l’architecte Guadet.
En 1978, l’école est rebaptisée Jules Haag du nom de son ancien directeur et devient Lycée Technique d’Etat.
En 2012, le Lycée Jules Haag commémore
le 150 ème anniversaire de sa création.
Et il inaugure . . . un enseignement
du jeu d’échecs sur le temps scolaire.
Baptisé « Echecs et maths »
par Thierry Clad, professeur de Mathématiques, le projet concerne une classe de
seconde avec 1 heure par semaine.
Effectifs proches de ceux de l’école
à ses débuts : 34 élèves (dont 70% de filles).
Rappelons qu’une partie d’échecs
débute toujours par cette phrase de l’arbitre :
« les noirs appuient sur la
pendule »
Thierry Clad au Lycée Jules Haag
(Besançon) | Photo Club d’échecs de Besançon
Voir :